terça-feira, janeiro 01, 2008

Dia 1 de Janeiro de 2008


Alguém veio cá procurar o pôr-do-sol do dia 1 de Janeiro de 2007. É curioso que tenha procurado isso e mais ainda que tenha enconntrado algo desse género aqui. Agora o 1º dia de 2008 apresenta-se escuro, fusco e ainda por cima sem chuva, "mais sombrio que as noites". Faz-me lembrar um dos meus poemas preferidos, do meu poeta favorito, Baudelaire. Que aí vai.
Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ;
l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Baudelaire

1 comentário:

Anónimo disse...

"Nas nossas ruas, ao anoitecer,
Há tal soturnidade, há tal melancolia,
Que as sombras, o bulício, o Tejo, a maresia
Despertam-me um desejo absurdo de sofrer."

O "spleen" em Cesário Verde.

(in "O Sentimento de um Ocidental")